La démolition est une compétence que Nonet maîtrise depuis plusieurs années. Aujourd’hui, nous décidons d’en faire un pôle d’activité à part entière, aux côtés des autres pôles de notre Groupe: Voirie, Réseaux enterrés et Recyclage. Voici un retour sur notre compétence en la matière et sur la façon dont nous allons l'exploiter à plein régime.
La démolition chez Hublet et Nonet
La démolition est devenue l'une de nos activités lorsque Nonet a repris l’entreprise Hublet en 2003. Nous avons ensuite continué à intervenir sur de nombreux chantiers de démolition, et pas des moindre ! Quelques exemples :
- démontage de plusieurs structures à Aqualibi,
- démolition de la villa Legrand à Namur,
- démolition de bâtiments près de la gare de Namur,
- travaux de démolition de l'ancien site de L'Atelier à Jambes,
- démolition du cinéma Eldorado,
- etc.
Malgré ces beaux chantiers, les équipes et le matériel de démolition sont souvent intervenus sur des chantiers de voirie générale.
Des besoins spécifiques
La démolition est un secteur particulier pour 5 raisons principales.
- Les devis : impossible de remettre prix sur base de plans. Il faut voir les bâtiments sur place et avoir une bonne expérience dans le domaine. Encore plus lorsqu’on vise des chantiers complexes.
- Les ressources nécessaires : le secteur requiert des outils et des compétences spécifiques, qui ne sont pas partagées avec nos autres pôles. Les fournisseurs sont différents, ainsi que les sous-traitants.
- L’urgence : les chantiers de démolition doivent souvent être lancés dans des délais très courts car c’est la première étape d’un chantier. Lorsqu’une entreprise boucle son projet, elle veut le lancer au plus vite et demande donc une grande réactivité de notre part.
- Suivi administratif : ces chantiers demandent souvent des autorisations et des permis très différents des chantiers de voirie ou d’impétrants, surtout dans le cas d’un désamiantage ou d’une dépollution.
- Synergie avec le recyclage : les chantiers de démolition ne nécessitent pas d’apport de matériaux, mais ils ont un lien fort avec Hublet, notre société-soeur active dans le recyclage. Le but est aussi de renforcer cette synergie.
La démolition à plein régime
Bref, nous avions les ressources et les compétences pour réaliser de beaux projets de démolition, mais elles n’étaient pas utilisées au maximum de leurs possibilités.
Face à ces constats, Nonet décide aujourd’hui de faire tourner l’activité Démolition à plein régime, via un pôle qui lui est dédié. « Cela nous permettra de viser des démolitions complexes. Des chantiers où il faut plus de valeur ajoutée, de réflexion et d’ingénierie. On développe ainsi une corde en plus à notre arc, on profite de chantiers avec des marges intéressantes, et on sécurise aussi notre emploi », précise Gilles Durigneux, qui prend la direction de ce secteur.
Nonet passe à l’action
Pour atteindre nos objectifs, nous sommes déjà passés à l’action à trois niveaux : les chantiers, le matériel, et bien sûr nos équipes. Notre planning est déjà bien rempli cette année. Pour le matériel, nous avons commandé une nouvelle grue. En plus de la Caterpillar 330 de 45 tonnes, nous aurons une 340F de 55 tonnes pour les grandes structures à démolir. Grâce à ça, nous n’aurons presque plus de limite en matière de démolition.
Au niveau des équipes, nous avons déjà de grands opérateurs de talents. En évoluant dans un pôle dédié, ils pourront davantage transmettre leurs connaissances et former d’autres collègues à ce métier. Pour gérer les travaux de démolition, notre conducteur spécialiste du domaine est rejoint par un profil plus jeune.
Résultat : nos efforts portent déjà leurs fruits ! Dès le mois d’août, nous avons commencé à démolir des bâtiments sur la base aérienne de Florennes. Nous avons enchaîné avec un projet pour la concession Mazuin à Fosses-la-Ville et la démolition de l’ancienne banque Fortis à Namur. Nous n'hésiterons pas à vous en parler plus en détail dans les mois qui viennent.
